Cette peinture murale est un hommage à la chanson Love is all de Roger Glover, tirée du mythique album The Butterfly Ball and the Grasshopper’s Feast sorti en 1974.
J’ai souhaité représenter la joie partagée d’un festival nocturne peuplé d’animaux musiciens et spectateurs, évoluant avec insouciance dans un univers coloré et foisonnant de références issues de la pop-culture.

A l’image de la joie que ce morceau de musique véhicule, j’ai pris un plaisir immense à imaginer chaque personnage et chaque petit détail de cette scène nocturne : des animaux surréalistes, musiciens comme spectateurs, se croisent dans le tourbillon de joie et d’insouciance d’un festival au milieu d’une forêt.
Derrière la musique se cache un message écologique, de paix, d’amour et de vivre ensemble.
Depuis mon enfance, elle est pour moi un refuge et un équilibre, et j’ai voulu, en revisitant par le prisme de la pop-culture le clip animé qui accompagnait ce morceau de Roger Glover, représenter la joie que procurent la musique, la fête, un concert partagé où l’on rit et l’on danse avec des amis au milieu d’inconnus pris dans la même énergie de vie, une balade en forêt, les animaux qu’on peut y croiser…bref, tout ce qui nous lie et tout ce qu’il faut défendre en ces temps troublés.
Ci-dessous,petit focus en images sur les personnages composant cette peinture murale.

 

Love is All – Left.

Sur la partie Gauche du mur , la fete est mise a l’honneur! les protagonistes dansent , il yt a une gunguette, une contre guinguette.
C’est le coté festif , le public s’amuse et se perd dans la musique .

 

 

 

 

 

 

 

 

Love is All – Middle.

 

J’ai voulu cette scène centrale déchaînée et frénétique ! Un joyeux n’importe quoi se traduisant par la rencontre improbable au sein d’un groupe de musique de :
Panthor, la panthère maléfique de Skeletor (les Maîtres de l’univers), à la retraite qui tient délicatement une fleur comme pour s’absoudre d’un passé aussi tumultueux que maléfique.
Charlie le coq, personnage de dessin animé de la série Looney Tunes, créé en 1946 par Robert McKimson, revisité ici en rocker-batteur qui a roulé sa bosse (attention aux détails-clin d’œil sur la batterie)
Une petite limace évidemment, un de mes petits animaux fétiches, munie ici d’une bien belle guitare (elle n’en revient pas elle-même);
Un Snoopy version 1951, petit personnage très affectionné par ici, qui ne se refuse rien puisqu’il joue sur une Fender Stratocaster.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Love is All – Right.

La procession d’animaux popsurréalistes s’achève, et je dirais que c’est peut-être là qu’est le plus marqué l’hommage au clip du morceau Love is All de Roger Glover.
On y voit en effet le fameux éléphant rose à deux têtes du clip animé, réinterprété à ma manière, qui rappelle les pachydermes gracieux de Fantasia, dessin animé qui a toujours été une source inépuisable d’inspiration et de fascination pour moi. J’y ai vu un parallèle car Fantasia, tout comme le clip Love is All, mettent en avant un univers ultra-visuel inextricablement lié à la musique.
A sa droite, je ne pouvais pas ne pas peindre Kermit la Grenouille et son éternelle excitation, qui déguste un carré de chocolat gracieusement offert par la Vache Milka, tenancière de stand à limonade et…chocolat au nom éponyme. 🐄
Au milieu de toutes ces créatures issues de la pop-culture, j’ai placé un petit chevalier Lucane, un des animaux récurrents dans mon travail.
Tout à droite enfin, petite référence à Futurama avec l’Hypnotoad, le crapaud épuisé face à tant d’agitation festivalière, que j’ai représenté ici affalé sur un confortable fauteuil club au motif tartan écossais, histoire de lui offrir le repos qu’il mérite.